Ce terme désigne les champs de coton ou de canne à sucre, mais aussi l’ensemble de la propriété et notamment la demeure principale habitée par les maîtres ainsi que le quartier des esclaves. À l’époque, les plantations étaient construites de façon stratégique. En effet, elles devaient permettre d’envoyer rapidement les récoltes au port de la Nouvelle-Orléans par le fleuve, puis ensuite dans le reste du monde. Ainsi, un grand nombre d’entre elles ont été établies le long du Mississipi sur la célèbre route des plantations.
Les plantations sont un véritable symbole en Louisiane et témoignent d’une époque que certains préfèrent encore ignorer. Car derrière la façade de ces superbes bâtisses, se cachent surtout l’histoire douloureuse de l’esclavagisme aux États-Unis. Au début du 18ème siècle, les plantations appartenaient à de riches exploitants blancs. Leur fortune était mesurée par rapport à l’argent gagné grâce à l’exploitation, mais aussi par le nombre d’esclaves qu’ils possédaient.
Après la guerre de Sécession, en 1865, et une fois l’esclavage abolit, les plantations furent vendues, voire abandonnées ou détruites. Parmi les 350 plantations implantées au 18ème siècle, seules 8 sont encore debout aujourd’hui. Après avoir été restaurées, elles font désormais office de musée et/ou de logement touristique.
Pour la touche culture : sachez que les constructions datant de la période d’avant guerre sont dites « Antebellum ».