Les cabanes à sucre sont apparues au début du xixe siècle et sont demeurées une activité artisanale et une tradition populaire (le « Temps des sucres » de mars à avril) typique du Québec contemporain. On en retrouve aussi dans d’autres régions du Canada et aux États-Unis, comme au Nouveau-Brunswick et dans l’Est de l’Ontario, et dans le Nord de la Nouvelle-Angleterre et de l’état de New-York. Aussi, de nombreuses familles possèdent une cabane à sucre, bien que cela tende à se raréfier. Ces cabanes sont appelées « familiales » et sont le plus souvent rudimentaires.
À l’opposé, si la cabane à sucre est commerciale, elle sera beaucoup plus grande, élaborée et confortable, car conçue pour recevoir des visiteurs et pour déguster le sucre et, de plus en plus, pour servir un ou des mets traditionnels de la ruralité québécoise ancestrale. Un repas traditionnel servi dans ces cabanes peut se composer par exemple d’une omelette, de jambon, de pommes de terre, de fèves au lard, d’oreilles de crisse, le tout arrosé de sirop d’érable. Un autre mets traditionnel est la tarte au sucre ou tarte au sirop d’érable.
Quand une sucrerie jouxte une érablière exploitée, on nomme le tout établissement d’exploitation sylvicole intégré, mais le terme populaire est aussi sucrerie ou cabane à sucre. En plus des bâtiments fonctionnels pour les outils de production et d’exploitation, on y trouve:
une forêt d’érables
un réseau de sentiers pour l’entretien et l’exploitation
un système de récolte pour collecter l’eau des érables
une cabane d’entreposage de l’eau d’érable récoltée
une cabane à bouilloire pour transformer l’eau en sucre
et la cabane à dégustation
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