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Palmyre, l’irremplaçable trésor PAUL VEYNE

Mise en page 1Paul Veyne, qui a tant aimé l’antique cité de Palmyre, rend ici hommage à la splendeur passée et à la profonde originalité de la cité caravanière. Proche de la Perse et de l’Arabie, Palmyre ne ressemblait pas aux autres villes de l’empire romain. On y parlait araméen et grec ; les vêtements, les temples, les dieux, y étaient différents. Paul Veyne se plaît à élucider l’étrange histoire de cette reine Zénobie qui, après avoir conquis l’Egypte, tenta de marcher sur Rome pour s’y faire couronner impératrice. Et ce petit livre érudit fourmille de détails et de points de vue inattendus : qui aurait imaginé que c’étaient des cavaliers venus de Vaison la Romaine qui faisaient régner l’ordre ? Il donne à rêver et à réfléchir. Faisant l’éloge du multiculturalisme qui régnait à Palmyre, il conclut que « ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir ».

Paul Veyne. Palmyre. L’irremplaçable trésor. Novembre 2015. 241 p.

« Ayant eu pour métier l’étude de l’Antiquité gréco-romaine, je n’ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l’organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d’étude viennent brutalement de voler en éclats.

Malgré mon âge avancé, c’était mon devoir d’ancien professeur et d’être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d’esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu’on ne peut plus désormais connaître qu’à travers les livres. »

Paul Veyne

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